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Parti socialiste section de saint-Paul

17 octobre 2006

Refuser la misère, un chemin vers la paix.

Carte blanche à Jahpinpin

Commentaire sur l'article du sondage TNS.SOFRES

Il n'y a pas de doute à avoir et pas de tergiversations politiques sur cette question primordiale: Ségolène Royal doit être la candidate des socialistes pour gagner les élections présidentielles de 2007. Nous ne devons pas pour autant être naïfs ou angéliques, même si le nom terriblement "Vieille France" er le sourire "donnalisesque" de notre égérie nous y invitent subrepticement! Depuis 1981, nous savons qu'une fois les élections gagnées, tout reste à réaliser et réformer, ce qui, bien évidemment, ne sera pas facile. Mais commençons par le commencement: gagnons cette élections et les suivantes...

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Refuser la misère, un chemin vers la paix.

Refuser la misère, un chemin vers la paix. - 17 octobre 2006

« C’est rare de pouvoir parler de la pauvreté sans avoir honte. Quand j’ai vu toutes ces familles rassemblées, quand je me suis assis auprès des gens que je n’aurais jamais osés côtoyer, quand j’ai parlé devant tout le monde, ça m’a donné beaucoup de courage, beaucoup de force. Ce jour là j’ai senti que tous ces gens voulaient que nous comptions. »


Le 17 octobre, Journée Mondiale du Refus de la Misère, est un de ces moments clés de l’année où l’on peut se rassembler, non seulement pour exprimer son engagement d’en finir avec la misère, mais aussi son engagement à respecter la dignité humaine. C’est une journée importante au cours de laquelle ceux qui ont la vie la plus dure à cause de la pauvreté peuvent se faire entendre. Et quand ils peuvent faire comprendre ce qu’ils vivent, cela change les points de vue sur la pauvreté et aussi sur les droits de l’homme.

La journée du 17 octobre est aussi une occasion pour des personnes venues de toutes les couches de la société de se rencontrer à égalité. Elle engendre parmi les exclus une confiance renouvelée dans leurs propres capacités et dans la solidarité des autres. Elle ouvre un chemin vers la paix.

Cette journée permet de nouvelles formes de dialogue et un échange d’expériences et d’idées entres des personnes d’horizons très différents, y compris celles qui ont la vie la plus dure. Cela contribue au développement de politiques et de programmes fondés sur l’expérience et sur l’innovation pour en finir avec la misère.

carte de la misère dans notre Monde

Ces différents points forts de la Journée Mondiale du Refus de la misère ont été mis en lumière par les participants du Séminaire de Montréal. Avec eux nous proposons à la signature de tous une Déclaration de Solidarité « Refuser la misère, un chemin vers la paix. » Ainsi l’esprit du 17 octobre se diffusera et l’engagement de travailler coude à coude avec ceux qui vivent dans l’extrême pauvreté se renforcera, pour inventer de nouvelles manière d’agir et de vivre qui construisent un monde sans misère.

Eugen Brand
Extrait de l’intervention du Délégué Général du Mouvement ATD Quart Monde, à la commémoration du 17 octobre 2006 aux Nations Unies à New York.


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17 octobre 2006

profession de foi des candidats

la profession de foi de Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-Kahn : “Social et démocrate !”

Voici le texte intégral de la profession de foi de Dominique Strauss-Kahn publiée dans l’hebdo des socialistes du 14 octobre.



Chère Camarade, Cher Camarade,

Nous y voilà donc !

Dans moins de cinquante jours, tu vas choisir qui portera les couleurs de notre parti, les espoirs de la gauche et demain, je l’espère, la responsabilité de la France.

Je ne sais pas si tu as déjà fait ton choix. Mais je sais que beaucoup de militants – peut-être même de plus en plus - hésitent encore. Ils s’interrogent, lisent, écoutent, discutent, réfléchissent.

Le débat vient de commencer. J’en suis heureux.

Je suis candidat. Et je veux te dire pourquoi. Il ne s’agit pas davantage d’une ambition ancienne que d’une révélation récente. Depuis le choc du 21 avril, je n’ai cessé de sillonner notre pays. Et c’est parce que j’ai la conviction de pouvoir apporter des réponses aux problèmes auxquels il est aujourd’hui confronté que je suis candidat.

Car ce qui est en jeu, c’est notre modèle social et, ce faisant, notre identité républicaine et laïque.

Ma réponse, c’est une social-démocratie renouvelée, repensée, épanouie. C’est le social comme priorité et la démocratie comme méthode ; c’est un Président de la République engagé et des contre-pouvoirs syndicaux, associatifs et politiques renforcés ; c’est l’exigence de la vérité et du respect.

Oui, l’avenir de notre modèle social est en jeu.

La mondialisation, avec l’arrivée de trois milliards de travailleurs supplémentaires, vient modifier durablement le rapport de force entre le travail et le capital.

La droite a renoncé à défendre notre modèle : c’est ce qu’elle appelle la « rupture ». Sa politique depuis cinq ans a ébranlé en profondeur le pays. Et ses projets, s’ils étaient appliqués – je songe, pour ne prendre qu’un seul exemple, à la suppression de l’impôt sur les successions – finiraient de le détruire.

Je refuse ce renoncement. Je crois en la modernité de nos valeurs. Je crois en la possibilité de retrouver, en moins d’une décennie, le plein emploi. Je crois même en la possibilité de voir la France redevenir la première voix européenne. Oui, je crois en la capacité de notre peuple à relever ces défis.

Que nous disent les Français ? Ils disent et répètent « Pouvoir d’achat ». « Chômage ». « Précarité ». « Education ». « Logement ». « Santé ». « Retraites ». Tout converge. Tout, d’une manière ou d’une autre, ramène à la lutte contre les inégalités. Tout repose sur notre capacité à créer des richesses. Tout renvoie à notre modèle social.

Telle est, j’en suis convaincu, la demande profonde des Français.

Tel est aussi, même si tous les candidats socialistes ne partagent pas cette analyse, l’intérêt politique de la gauche si elle veut l’emporter. La droite joue sur les peurs de l’insécurité et de l’immigration. Répondons-lui – nous ne manquons pas d’arguments tant son bilan est mauvais et l’élu de banlieue que je suis sait que la fermeté est indispensable. Mais replaçons le débat, replaçons-le toujours, sur les questions économiques et sociales.

A la question de savoir quelles sont mes trois principales priorités, je réponds : en un, le social ; en deux, le social ; en trois, le social.

Je m’inscris avec fierté dans la longue histoire et les grands combats de la gauche qui, depuis plus d’un siècle, ont apporté leur pierre à la lutte contre les inégalités. Mais je sais que, pour être efficaces, nous devons renouveler nos analyses, nos instruments, nos modes d’action.

Aujourd’hui, les inégalités se généralisent : entre les revenus et les patrimoines, dans l’accès à l’emploi et dans les conditions de travail, dans la santé et dans le logement, à l’école et à l’université. Elles se concentrent sur certains territoires. Elles se cumulent. Ce sont toujours les mêmes qui réussissent et toujours les mêmes qui échouent.

Lutter contre les inégalités, c’est améliorer la redistribution, notamment fiscale, conforter les services publics et renforcer les filets de sécurité face aux nouvelles formes d’exclusion.

Mais réparer les dégâts engendrés par le marché ne suffit plus. Il faut empêcher les inégalités de se créer en agissant en amont, en les attaquant à la racine, en donnant plus à ceux qui ont moins. C’est en concentrant les capitaux publics sur ceux qui ont moins de capital social que nous construirons l’égalité réelle.

Je défends un nouveau rapport entre l’économique et le social. Prenons conscience qu’aujourd’hui, plus que jamais, l’investissement social est un investissement économique. Donner la priorité à l’éducation et à la santé, c’est valoriser le capital humain. Valoriser le capital humain, c’est la condition pour entrer dans l’économie de la connaissance. Et choisir l’économie de la connaissance, c’est trouver notre place dans la mondialisation.

Je veux que nous nous saisissions aussi des questions du futur. La révolution énergétique de l’après-pétrole et la révolution démographique du vieillissement sont devant nous. Elles vont modifier nos systèmes de production et bouleverser nos modes de vie. Nous ne devons pas subir ces changements. Nous devons les anticiper pour les maîtriser.

Pour porter ce nouveau socialisme qui émancipe, qui libère l’individu de ses origines et qui remet en mouvement la mobilité sociale, je défends une nouvelle conception de la démocratie et notamment du rôle du Président de la République.

Je veux un Président engagé. Je ne veux plus qu’il soit un arbitre, mais un acteur. Je ne veux plus qu’il fixe de loin en loin, d’une phrase obscure, une orientation ; mais je veux que, au jour le jour, il s’engage, porte une politique et réhabilite ce beau mot de responsabilité. Le temps d’un président-monarque est révolu. Oui, le temps d’un président engagé est venu.

Une telle évolution impose évidemment de renforcer les contre-pouvoirs.

C’est vrai de la démocratie sociale. Je propose une nouvelle articulation entre la loi et le contrat, avec des accords majoritaires signés par des syndicats à la représentativité rénovée.

C’est vrai de la démocratie locale. La gauche a lancé la décentralisation. Une autre étape est nécessaire pour donner aux collectivités des responsabilités nouvelles – et je n’oublie ni les ressources financières, ni la solidarité nationale qui doivent fonder la nouvelle République territoriale.

C’est vrai enfin de la démocratie politique. Pour aller vers une République parlementaire, pour que le législatif contrôle réellement l’exécutif, il ne manque pas seulement au Parlement des pouvoirs, il lui manque trop souvent aussi des parlementaires : l’instauration du mandat unique est, pour moi, la mère de toutes les réformes.

Le social comme priorité. La démocratie comme méthode. J’ajoute que ma social-démocratie est laïque, réformiste, européenne et internationaliste.

Être réformiste, c’est avoir conscience que lorsqu’une avancée est refusée au prétexte qu’elle n’est pas suffisante, ce sont toujours ceux qui en ont le plus besoin qui en souffrent. C’est vouloir réformer dans la durée, du premier jusqu’au dernier jour.

Être européen, c’est vouloir relancer l’Europe politique et sociale. Le référendum nous a divisés. Mais je ne veux pas mettre mon engagement de toujours dans ma poche : on ne réconciliera pas le « oui » et le « non » par un silence pudique, mais par une action résolue. Ce sera la mission du Président de la République qui, dès son élection, partira défendre notre projet au Conseil européen présidé par nos partenaires allemands.

Être internationaliste, c’est porter une vision généreuse, ouverte, humaniste de la France ; c’est assumer notre responsabilité vis-à-vis de femmes et d’hommes qui n’habitent pas sur notre sol ; c’est défendre une autre politique étrangère ; c’est relancer l’aide au développement notamment en diffusant les médicaments génériques contre le SIDA.

Chère Camarade, cher Camarade, l’état d’esprit qui est le mien à l’ouverture de cette campagne tient en deux mots : vérité et respect.

La vérité. Nous ne convaincrons pas en nous contentant de slogans : nous devons être précis. Nous ne convaincrons pas en promettant tout à tout le monde : nous devons dire comment nous retrouverons les voies de la croissance et comment nous financerons nos priorités. Nous ne convaincrons pas par le double langage, en ayant un discours pour les militants et un autre pour les Français, un discours pour l’opposition et un autre pour l’exercice du pouvoir. Dans cette campagne, je veux porter l’exigence de vérité : elle n’est pas seulement le fondement éthique de la social-démocratie, elle est aussi l’instrument de la victoire et la garantie d’un exercice durable du pouvoir.

Le respect. Vis-à-vis des autres candidats, le vrai respect, c’est d’accepter de débattre, sur le fond, de nos convergences, mais aussi de nos divergences de priorités, de méthodes et de vision de la fonction présidentielle, pour éclairer démocratiquement le choix de chacun. Et puis, aussi, le respect des militants. La campagne interne est l’occasion d’un dialogue direct : face à la pression du sommet, à la pression des médias, à la pression des sondages, je choisis la politique, dans ce qu’elle a de plus noble.

Que la campagne commence !

Discutez et proposez sur le site de Dominique Strauss-Khan : www.dsk2007.net

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la profession de foi de Ségolène Royal

Ségolène Royal : “Devoir de victoire”

Voici le texte intégral de la profession de foi de Ségolène Royal publiée dans l’hebdo des socialistes du 14 octobre.

Chères, chers camarades,

Au moment où je soumets ma candidature à vos suffrages, je voudrais vous dire à quel point je ressens ce mélange de gravité et de bonheur.

En effet, si vous en décidez ainsi, vous me confierez la plus belle des missions, celle d’incarner le changement et l’ardent devoir de victoire, en donnant aux Français un désir d’avenir.

Ce sont les socialistes qui peuvent accomplir l’audacieuse révolution de porter une femme à la tête de l’Etat et de parachever ainsi leur idéal de parité et de modernité.

La campagne sera victorieuse si nous le méritons. Beaucoup de Français ont le sentiment de ne plus être ni écoutés ni compris. La rénovation des méthodes, l’exigence d’écoute et de participation, les réformes précises et crédibles, les réponses apportées aux inquiétudes des catégories populaires détermineront non seulement le résultat pour gagner, mais surtout la confiance pour réussir.

Forts de nos convictions socialistes, nous sommes capables de rassembler toute la gauche et de mobiliser les Français.

Nous croyons, nous socialistes, que la globalisation financière appelle le renforcement de l’Etat : c’est la droite qui fait le choix de son désengagement et de la paupérisation des services publics.

Nous croyons, nous socialistes, que l’angoisse du lendemain et la précarité ne sont pas une fatalité : c’est la droite qui, par ses choix, fabrique de l’insécurité sociale.

Nous croyons, nous socialistes, que la société de la méfiance, des ghettos et des communautés rivales n’est pas une fatalité : c’est la droite qui affaiblit la République et porte atteinte au pacte social et à la laïcité.

Nous croyons, nous socialistes, que l’arrogance de gouvernement, le mensonge d’Etat et le mépris des citoyens ne sont pas une fatalité : c’est la droite qui fait le choix de l’autoritarisme, de la confusion et de l’irresponsabilité des pouvoirs, attisant la crise démocratique.

« Refuser le cercle de fatalité, le cercle de fer » disait Jaurès. C’est d’abord cela, le socialisme : s’arracher à la pesanteur des habitudes, porter une exigence de justice et de transformation sociale, garder au cœur une révolte vive.

Avant d’embrasser l’idéal socialiste, chacune et chacun d’entre nous s’est élevé contre une injustice qui lui semblait insupportable. Notre passion de l’égalité se nourrit de la flamme de ces refus.

Pour moi, ce fut le rejet de la place assignée aux femmes par la tradition qui m’a ouvert les yeux et a forgé à jamais mon engagement. De la maîtrise par la femme de son corps jusqu’au combat encore inachevé pour l’égalité professionnelle et politique, sans oublier le sort fait aux femmes asservies dans trop de pays du monde, ce combat illustre tous les autres. Mon adhésion au socialisme s’est aussi nourrie du spectacle révoltant d’une hiérarchie sociale où le privilège de quelques-uns l’emportait sur le droit de tous.

Et ce double refus m’a amenée à la certitude que l’émancipation passait par l’école et par la lutte jamais achevée pour une juste répartition des richesses.

Me présentant à vos suffrages, je crois honnête de vous dire quelques mots de ce que m’a appris l’expérience politique.

Je n’oublierai jamais l’allégresse de la campagne de 1981. J’ai eu la chance d’y participer, puis de travailler à l’Elysée tout au long du premier septennat de François Mitterrand.

Elue députée sans discontinuer depuis 1988 d’une circonscription rurale, je me suis battue pour l’égalité des territoires, affrontant le poids des conservatismes.

Dans mes fonctions ministérielles, je crois avoir démontré ce que signifie la morale de l’action et de l’efficacité.

Ministre de l’Environnement, j’ai agi avec fermeté contre les lobbys (loi sur l’eau et sur les déchets), mené des négociations âpres, notamment au Sommet de la Terre de Rio, et déjà soutenu les énergies renouvelables.

A l’Enseignement scolaire, dans le gouvernement de Lionel Jospin, je me suis battue pour une école plus juste, contre les violences scolaires, pour l’accès gratuit à la pilule du lendemain et pour l’intégration des enfants handicapés.

A la Famille, j’ai refondé une politique de gauche, réformé l’accouchement sous X, reconnu l’association des parents gays et lesbiens et favorisé la parité entre les deux parents, avec le congé de paternité.

Présidente de Région, après avoir battu l’équipe de Jean-Pierre Raffarin, j’agis avec une majorité de gauche pour renforcer les solidarités, libérer les énergies et faire vivre une démocratie participative. Et j’en tire chaque jour la conviction qu’il faudra aller jusqu’au bout de la décentralisation.

Aujourd’hui, nous avons un grand rendez-vous démocratique.
Je sais la dureté du combat qui s’annonce.
Je ne la crains pas.
Car, je mesure l’espérance qui se lève dans le pays.
J’ai confiance dans notre capacité à joindre nos forces et à rassembler la gauche.
Ensemble, nous mériterons la confiance des Français et nous accomplirons ce changement profond qu’ils attendent : un pays créatif et accueillant à tous les siens et fier de sa diversité ; un Etat au service des citoyens garant d’un ordre social juste et de sécurités durables.

Le projet socialiste fixe les axes de notre politique pour la France et précise les engagements du prochain quinquennat. C’est notre projet, c’est notre bien commun.

De toutes les perspectives exigeantes qu’il ouvre, je retiendrai ici celles qui sont à mes yeux essentielles et que je porterai avec mes mots et mes convictions :

- Pour l’emploi : seule la gauche est capable de relancer la croissance et la confiance en augmentant le pouvoir d’achat car la justice sociale n’est pas un handicap mais un facteur de compétitivité, en investissant dans la recherche et l’innovation, en choisissant résolument l’excellence environnementale, riche d’activités et de métiers nouveaux.

- Pour le pouvoir d’achat : les socialistes doivent moins taxer le travail que le capital. Pourquoi, sinon, se proclamer socialistes ? La gauche ouvrira donc une conférence salariale qui, au-delà de la nécessaire et évidente augmentation du SMIC, confortera tous les salariés, et notamment les plus modestes, dans leur travail et renforcera aussi notre économie. Le succès de cette conférence les incitera puissamment à adhérer au syndicat de leur choix. Mon objectif, c’est qu’avec un syndicalisme de masse, une démocratie sociale fondée sur des règles se mettra en place.

- Pour l’école : l’égalité réelle, c’est de tenir pour tous les élèves la promesse républicaine de réussite. C’est une offre scolaire de qualité sur tout le territoire, c’est le refus que la ségrégation scolaire redouble la ségrégation spatiale et urbaine. C’est le service public de la petite enfance, la lutte contre le décrochage scolaire, des moyens renforcés pour ceux qui en ont le plus besoin, un soutien scolaire individuel et gratuit, l’augmentation de la présence adulte dans les établissements. La France doit aimer tous ses enfants, d’où qu’ils viennent, où qu’ils aient grandi, dans la diversité de leurs talents. Les jeunes sont notre avenir, et je ne me résignerai jamais à regarder un enfant ou un adolescent, quoi qu’il ait fait, comme perdu à jamais. Il nous revient, à nous adultes, de leur rendre la confiance lorsqu’ils la perdent, de les remettre sur le chemin lorsqu’ils dévissent. Fermement et affectueusement.

- Pour l’excellence environnementale : je veux faire de la France un pays exemplaire en Europe et dans le monde dans la lutte contre le réchauffement de la planète, la gestion de l’eau, la priorité aux énergies renouvelables, le développement des transports propres, le traitement des déchets et la mise en place d’une véritable fiscalité écologique.

- Contre la violence : nous devons être lucides et implacables contre toutes les délinquances et contre toutes les causes qui conduisent aux comportements délinquants. Ce sont nos concitoyens les plus démunis qui en sont les principales victimes ; ceux qui souffrent ne doivent plus être abandonnés à leur sort.

Avec vous, je veux une France qui retrouve sa place en Europe et dans le monde.

Quels qu’aient été nos votes lors du referendum de l’an dernier, nous voulons une Europe plus concrète, plus protectrice, et donc moins libérale : une fiscalité écologique, un vrai gouvernement économique qui ne soit plus soumis à la Banque centrale européenne, une régionalisation de la PAC, une réforme du Pacte de stabilité.

Dans un monde instable où le terrorisme et le risque de dissémination nucléaire menacent la paix, alors que les peuples aspirent à la justice et à la dignité, la France doit renforcer son rôle. Aider les pays pauvres à vaincre la misère en les traitant comme des partenaires égaux et en conduisant avec eux un co-développement efficace : cette utopie concrète est à notre portée et la France doit en donner l’exemple, pour construire ainsi, également, une politique d’immigration partagée.

Pour assurer le succès de notre projet, nous avons besoin d’une nouvelle République qui s’appuie sur une démocratie représentative rénovée, et la fin du cumul des mandats, sur une démocratie plus participative, et sur une décentralisation aboutie. Décider aujourd’hui, et notamment au plus haut niveau de la République, c’est assumer pleinement sa responsabilité, partager le pouvoir, l’organiser démocratiquement et reconnaître à chacun un droit égal à s’occuper des affaires communes.

Voilà ce que je vous propose de réaliser ensemble.

Voilà le sens du combat que je suis prête à conduire avec vous.

Fidèlement.

Ségolène ROYAL

Le site internet de Ségolène Royal : http://www.desirsdavenir.org

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profession de foi de Laurent Fabius

Laurent Fabius : “Candidat du projet socialiste pour faire gagner la gauche”



Voici le texte intégral de la profession de foi de Laurent Fabius publiée dans l’hebdo des socialistes du 14 octobre.

Chère camarade, cher camarade,

En 2007, la France va choisir son chemin.

Soit c’est la droite qui l’emporte et notre pays glissera sur le toboggan libéral. Les droits, les solidarités, beaucoup de libertés seront remis en cause. La précarité s’aggravera. Les privilèges aussi. A l’échelle européenne, l’élection d’un président et d’une majorité de droite serait perçue comme l’alignement de la France sur le modèle économique dominant. Une victoire de Sarkozy marquerait le succès de l’ultra-libéralisme, du communautarisme et du bushisme. L’Etat serait placé entre les mains d’un homme agité et dangereux.

Soit c’est la gauche, et le vrai changement sera possible : nous le souhaitons et nous y travaillons de toutes nos forces. Dans le prolongement des conquêtes obtenues de haute lutte, face à la droite et aux intérêts de l’argent, par les gouvernements de L. Blum, F. Mitterrand et L. Jospin, le Parti Socialiste et la gauche pourront alors contribuer à bâtir une France forte et solidaire. Une France forte parce que solidaire.

Le défi est donc considérable. Il ne sera pas facile à relever. Mais il est à notre portée. Les socialistes doivent mesurer le poids de leur responsabilité. L’élection présidentielle de 2007 ne ressemblera pas aux précédentes, le contexte est inédit : une droite plus dure, une extrême droite plus menaçante que jamais, l’Europe à relancer et à réorienter, la mondialisation à maîtriser, la planète à sauver du réchauffement climatique et de l’embrasement nucléaire.

Face à ces dangers et à ces chantiers, l’espérance ne peut venir que des socialistes et de la gauche rassemblée. Les 16 et 23 novembre prochains, en métropole et Outre-Mer, chaque militante, chaque militant, camarade de longue date ou qui nous a rejoints récemment, aura à faire un choix.

Le sens de ma candidature est clair.

1. Je veux être le candidat du projet socialiste. Après avoir contribué à inspirer ce projet, j’ai pris 7 engagements pour 2007 qui le respectent et l’enrichissent : l’augmentation du Smic de 100 € dès le retour de la gauche au pouvoir ; la fin des exonérations inefficaces de cotisations sociales dans les grandes entreprises afin de stimuler les emplois jeunes, l’investissement des PME et la recherche scientifique ; l’intervention de l’Etat pour obliger réellement les maires à construire au moins 20 % de logements sociaux ; une loi-programme fixant nos objectifs précis pour la protection de l’environnement et la nomination d’un vice-premier ministre chargé du développement durable ; la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale face à la dépendance des personnes âgées et des handicapés ; un référendum dès septembre 2007 pour l’établissement d’une République parlementaire nouvelle, avec une démocratie sociale et territoriale étendue ; le refus de tout nouvel élargissement de l’Europe avant l’approbation d’un traité social et l’adoption par référendum d’une nouvelle Constitution respectant le vote des Français. Si je suis investi puis élu, je mettrai au cœur de notre action, comme le propose notre projet, l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, la lutte contre les inégalités et la construction du futur de notre pays. Mon projet sera celui du Parti socialiste, avant, pendant et après la campagne présidentielle.

2. Je veux être le candidat du rassemblement de la gauche et des Verts. J’ai travaillé aux côtés de F. Mitterrand et de L. Jospin. Nous savons tous que la gauche ne peut l’emporter que si elle est rassemblée. Ce rassemblement doit s’opérer autour du PS. Il n’est possible que si le PS défend des valeurs, des propositions et des alliances clairement de gauche. C’est mon engagement. Mes combats sont ceux de la gauche rassemblée : le pouvoir d’achat, l’éducation et la recherche, les services publics, la laïcité, la social-écologie, l’Europe sociale. Mon ambition est que sur la base d’un contrat nous gouvernions avec les forces de gauche qui le souhaitent.

3. Je veux tirer les leçons de notre expérience collective pour mieux servir la gauche, la France et l’Europe. On ne s’improvise pas chef de l’Etat. Je connais bien la France rurale et urbaine. J’ai été ministre à plusieurs reprises, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale. Je sais ce que sont les épreuves du pouvoir. J’ai travaillé en équipe au service de la Nation et négocié au nom de la France dans les sommets européens et les enceintes internationales. Je suis l’élu de Grand-Quevilly et de la Seine-Maritime depuis plus de 25 ans, territoire ouvrier et populaire où les mots logement, chômage, délocalisations, besoin de services publics pour la santé et les transports ont tout leur sens. Ma candidature vise à donner un débouché politique aux attentes de nos concitoyens et une espérance à notre jeunesse.

Etre le candidat de notre projet socialiste, rassembler la gauche, tirer pleinement les leçons de l’expérience : ce sont pour moi 3 clefs de la victoire et de l’alternance, du succès aux élections puis aux responsabilités.

A l’inverse, nous devons éviter de commettre certaines erreurs.

La première consisterait à rechercher la victoire en oubliant notre identité et notre fierté socialistes. Notre identité, c’est le débat et la délibération collective. Notre identité, c’est notre projet. Evitons de le contredire ou de l’affadir ! Et débattons vraiment. Nous sommes socialistes. Nous l’emporterons si nous plaçons au cœur de la campagne nos thématiques, qui s’appellent le pouvoir d’achat, l’emploi, le logement, la santé ; la lutte contre la précarité, l’école, l’innovation, la culture ; la laïcité, la solidarité, le développement durable, la démocratie, l’Europe sociale. Plusieurs de ces priorités ont un coût : mais quel serait le coût pour la société et pour nous-mêmes si nous renoncions ? Nous traiterons également avec grand soin la sécurité ou l’immigration : faisons-le à partir de nos propositions et de nos convictions républicaines et humanistes. Ne courons pas après Sarkozy, qui lui-même court après Le Pen. Ne faisons pas le jeu des extrêmes en tenant un discours ambigu sur des sujets aussi décisifs que la carte scolaire, le regroupement familial ou la prévention de la délinquance. Si nos électeurs ne voient pas distinctement la différence entre gauche et droite, ils risquent de ne pas être au rendez-vous de 2007.

Une autre erreur à éviter serait de nous éloigner de nos partenaires de la gauche et des Verts pour lorgner vers le centre. Dans un monde où le profit à court terme domine, la volonté de peser sur le cours des choses est une exigence commune à toute la gauche et notre principale ligne de partage avec la droite. La tentation de tourner nos regards vers le centre plutôt que de considérer nos partenaires de la gauche et des Verts a été écartée par notre projet à la quasi unanimité : elle ne doit pas revenir sous une autre forme, de type blairiste.

La troisième erreur consisterait à nous fier aux sondages et non à l’expression profonde des citoyens depuis 2002. Les sondages ne font pas les suffrages. Aucun institut de sondage ne fera campagne à la place des militantes et des militants. Le renouveau souhaitable porte non pas sur les apparences, mais sur le fond. Nous avons à faire un choix de nature politique, en distinguant l’écume des vagues et la profondeur de l’océan. La profondeur de l’océan, ce sont les attentes que nos concitoyens ont exprimées avec force depuis quatre ans, soit dans les urnes, soit dans les mobilisations sociales. Depuis 2002 en particulier, mes combats sont en résonance avec ces aspirations profondes de notre peuple. Ils ont été ceux de la gauche mobilisée et victorieuse. Dans la bataille face à la droite, je ne flatterai pas l’opinion, je m’appuierai sur le Parti socialiste et sur ce mouvement de fond, pour l’emporter et préparer l’alternative.

Les socialistes doivent mesurer le poids de leur responsabilité. Je veux être digne de votre confiance et de votre volonté de gagner.

Le débat qui est devant nous n’est pas une « épreuve », mais une chance pour notre Parti. Réfléchir pour bien choisir, c’est cela, la démocratie. Les deux autres candidats qui se présentent aux suffrages des militants ont de grandes qualités, je partage avec eux beaucoup de convictions, nous avons aussi entre nous des différences et même sans doute des divergences. Alors, abordons-les avec franchise et fraternité pour nous rassembler ensuite. Si je suis désigné et élu, je souhaite m’entourer notamment de mes compétiteurs afin de constituer l’équipe de France pour le changement.

Chaque militante, chaque militant a dans ses mains une grande responsabilité. Au-delà des sensibilités et des débats passés, il s’agit de choisir, à travers une candidature, à la fois une ligne politique et une conception exigeante de la politique, une capacité à servir l’Etat. Il s’agit de désigner le candidat socialiste à l’élection présidentielle, donc potentiellement, le prochain président de la République. Je m’engage avec chacune et chacun de vous et je vous adresse mes très chaleureuses amitiés socialistes.

Laurent Fabius

Propositions, réflexions, discussions sur www.laurent-fabius.net

15 octobre 2006

hy

ESSAI_128

15 octobre 2006

Présentation

Carte blanche sur le chikungunya

Carte blanche sur le chikungunya

En date du 12 octobre 2006 nous avons fait un point sur la situation du chikungunya dans le département avec Me Ségolène Royal et il en ressort qu à un mois du début de la saison cyclonique propice à la propagation de l' épidémie qui sévit actuellement dans l 'océan indien et notamment sur notre département il s'avère que nous ne sommes pas armés efficacemment dans la lutte contre e chikungunya .

Des associations contre le chikungunya ont dû se créer compte tenue des nombreuses lacunes que fait preuve l état dans la gestion de ce fléau dont le manque de prophylaxie individuelle.et collective
La lutte dans le domaine de la prophylaxie individuelle passe par l' utilisation des sprays antimoustiques l utilisation des moustiquaires et par l 'accessibilté facile aux soins or nous n avons pas donné les moyens à la population réunionaise souvent démunie compte tenue de l aggravation de la précarité à La R eunion d acheter ces produits souvent très chers et de se prémunir en moustiquaires nous n avons pas aidé la population réunionaise à accéder facilement aux soins compte tenue que beaucoup échappe au droit de la cmu et n ont pas les ressources suffisantes pour l obtention d' une mutuelle malades ils représentent un danger de contamination pour leur entourage s ils ne sont pas soignés dans les plus brefs délais.

Dans le domaine de la prophylaxie collective il faut lutter contre les gites larvaires et éviter le contact avec les malades qui sont en phase active de la maladie .Or il existe à ce jour pleins de réserves de gites larvaires sur notre département tant en milieu urbain que sylvatique.On les retrouve dans les nombreuses déchèteries dans les nombreuses ravines qui ne sont pas traitées entre autre.Et Il y a encore beaucoup à faire dans le domaine de la collecte des déchets ménagers on voit encore beaucoups trops de pneux de matériels ménagers d 'automobiles réformés abandonnés dans la nature par exemple.tout cela dans un contexte de ralentissement dans le domaine des campagnes d informations et de prévention sur la maladie .

Nos enfants d ailleurs ne sont pas éduqués dans les écoles dans la prevention collective et individuelle Par ailleurs nos établissements scolaires fonctionnent sans climatiseurs la réfrigération de l air est pourtant un bon moyen de protection contre le moustique et elle est nécessaire
En conclusion La Réunion connait à ce jour une redémarrage de l épidémie elle connaitra donc de nouveau une nouvelle flambée identique à celle de la saison cyclonique 2005_2006 à savoir que l immunité ne semble pas acquise comme je l ai déjà constatée dans ma propre patientèle de ste suzanne

J ai été marqué par l attention et l intérêt que Me Ségolène Royale a porté sur ce fléau du chikungunya qui fait souffrir actuellement tant la population réunionaise que l économie réunionaise Ce qui l a poussé à faire un appel solennel au président de la république qu il était urgent à un mois du début de la saison cyclonique de donner les moyens financiers et matériels nécessaires pour lutter efficacement et durablement contre l épidémie du chikungunya

Mr Samir MESSAI

Mme ségoléne Royale, Mrs J.M LASSON et S.MESSAI

IDENTIFICATION
Origine

Isolé par RW ROSS, Entebbe (Ouganda), à partir d’un prélèvement sanquin effectué au Liteho (Tanzanie) le 22 février 1953 sur un homme présentant fièvre et arthralgie.


Famille

Togaviridae
Genre
Alphavirus (groupe A des arbovirus)
Virus
Virion sphérique, enveloppé, de 60-70 nm de diamètre, à ARN monocaténaire de polarité positive. Très proche des virus de Mayaro, O'Nyong Nyong et Semliki, il est classé sous le type Chikungunya qui signifie en swahili "marché courbé".
Viabilité
Sensibilité aux médicaments : aucun agent antiviral disponible à ce jour
Sensibilité aux désinfectants : sensible à l'éthanol à 70%, à l'hypochlorite de sodium à 1% au glutaraldéhyde à 2%, aux solvants des lipides
Inactivation par des moyens physiques : inactivé par la chaleur sèche ou humide > 58°C ; sensible à la dessication (déshumidification).

EPIDEMIOLOGIE
Répartition géographique

L'Afrique sub-saharienne, l'Asie du Sud-Est, et depuis 2005, l'océan indien.

Espèces infectées
L'homme
Les mammifères (chimpanzé, certains animaux domestiques), les reptiles, les oiseaux
Les moustiques (Anopheles, Aedes, Culex, Mansonia, Eretmapodites, Coquillettidia)
Transmissibilité
Homme : aucun cas confirmé de transmission de personne à personne, mais des cas de transmission materno-fœtale (de la mère à l'enfant) ont été constatés à l'Ile de La Réunion
Animal : essentiellement le moustique, famille des AEDES (aegypti, albopictus, polynesiens)
MALADIE

Description
Incubation 4 à 7 jours. Apparition brutale d'un épisode fébrile durant 2 à 5 jours avec de forte fièvre (> 39°) et des céphalées frontales (maux de tête) intenses
Symptômes caractéristiques
Arthralgie (douleur articulaire) localisée aux épaules, genoux, chevilles, poignées, et petites articulations
Myalgie (douleur musculaire)
Eruption cutanée (visage, tronc, racine des membres)
Autres symptômes possibles : petites hémorragies, nausées, vomissement, diarrhée, encombrement respiratoire
Virémie
C'est la période pendant laquelle la personne infestée est porteuse du virus, soit de 5 à 14 jours après la première piqûre. Pendant cette période, le malade doit se protéger voire être isolée d'éventuelles nouvelles piqûres de moustiques qu'elle pourrait contaminée entraînant ainsi la réaction en chaîne de l'épidémie.
Traitement
Aucun. On préconise le repos et l'administration de salicylées (anti-inflammatoire). L'aspirine est toutefois déconseillée en cas d'hémorragies.
Convalescence
La période de convalescence dépend des individus. Elle peut varier de quelques jours à plusieurs semaines, avec une asthénie (fatigue) intense et une impossibilité de concentration intellectuelle. Les arthralgies (douleurs musculaires) peuvent persister durant trois mois, voire plusieurs années.
Immunisation
Aucun vaccin n'est disponible à ce jour. Le séquençage complet du génome viral chik a commencé au Centre National de référence des arboviroses de Lyon. Cette démarche devra entre autre déceler une éventuelle mutation du virus. Des possibles Vaccins anti - arboviroses ADN (ou ARN ?) pourraient être alors ultérieurement envisagés : pour celui du chik, l'étude de la faisabilité est en cours mais les délais d'obtention ne sont pas connus, cela sera probablement long.
Létalité
Plusieurs certificats de décès survenus en janvier 2006 mentionnent le chikungunya comme ayant pu contribuer au décès. Ces certificats concernent, pour la plus grande majorité d’entre eux, des personnes âgées présentant des pathologies chroniques sous jacentes mais également celui d'un enfant de 10 ans auparavant en bonne santé et d'un nouveau-né directement contaminé par sa mère.

PREVENTION
En zone infectée
Réduction du nombre de gîtes larvaires par application de traitement larvicides
Elimination des déchets urbains retenant l'eau (récipients, pneus, vases, ...)
Epandage aérien d'insecticides à très bas volume
Introduction d'agents de lutte biologique comme Bacillus thuringiensis
En zone indemne
Interdire l'introduction d'animaux en provenance des zones infectées
Chez l'homme
Utilisation de répulsif contre les vecteurs (spray, crême, gel, insecticides ...)
Aménagement des maisons (moustiquaires)

Les informations ci-dessus ont été synthétisées à partir des observations effectuées à l'île de La Réunion et des données recueillies auprès du CNRS, de l'Institut Pasteur et de l'Agence de Santé Publique du Canada.
Elles sont valables au moment de leur édition et susceptibles de modification en fonction des observations et recherches actuellement en cours.



Copyright : www.chikungunya.net
Reproduction et diffusion autorisée dans le cadre de la lutte contre l'épidémie du Chikungunya.

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Permalien 17:54:28, par ps3reunion Email , 442 mots, 2 vues   French (FR)
Catégories: ps3reunion

Article 2

Pensée du jour :

« L’indifférent qui ne se soucie ni du bien des autres, ni des causes de son bonheur à venir, ne peut que préparer son propre malheur »

Le mot du secrétaire :

Saint-Pauloise, Saint-Paulois

Je me rapproche de vous, aujourd'hui, pour vous présenter notre nouveau moyen de communication .j'espère qu'il vous permettra de participer a un vrai débat sur l'avenir de notre commune, face aux grands enjeux de 2007 qui va définir notre société de demain.
Je vous invite, chers concitoyens à faire vos propositions sur l’avenir de notre commune afin que qu'une vraie démocratie participative s'installe sur Saint Paul.

Mon engagement d'aujourd'hui est un moyen de combattre la politique menée par la municipalité actuelle et ce gouvernement de casse social. Rien n'est immuable ! Le changement est possible, ici aussi !

Amicalement

Le secrétaire de section Jean marie LASSON

Convocations :

SECTION SOCIALISTE
DE SAINT.PAUL

LES ADMINISTRATEURS
De la section de St Paul

GSM: 0692.85.22.64

OBJET : convocation au conseil d'administration

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Chers (es) camarades

Vous être convoqué cher(e) camarade a l'assemblé général qui se tiendra le 20/10/06

ORDRE DU JOUR

Organisation de chaque sous/section
Campagne d'adhésions et renouvellement
Prise de contact avec les délégués fédéraux pour la mise en place des activités
Convivialité de la section

Les personnes intéressée par une délégation (environnement, culture, sport) devra prendre contact au : 0692.85.22.64

Comptant sur votre présence, cher (e) camarade

Amitiés socialistes
LE SECRETAIRE DE SECTION
Jean Marie LASSON


Visite de Mme Ségolène Royale dans notre commune :

La jeunesse saint-Pauloise

Dites le avec des fleurs !!!

Jean- Marie Lasson et Roland Lallemand

Sabrina, présidente du comité de soutien de Mme Royale, zone Ouest

Sensibilisation au problème du chick , avec Jean-Marie, Samir et Sabrina

Mme Aline Tamon, candidate de la deuxième circonscription,
Attentive aux problèmes de la population

Les représentants de la zone Ouest

Le goût pays !! Oté !!!

Jean-Marie et des militants de choix !!!!

Mme Royale, Jean-Marie Lasson et Roland Lallemand

Diverses photos de la visite de la candidate à l’investiture du P.S
Mme Ségolène Royale

« Touches pas à Mme Ségolène » (Sabrina et Marie …...)

« Pas belle, la vie !!!)

Allez le PS !!!! Nou lé là !

Mme Tamon, candidate dans la deuxième circonscription et Mr Lallemand, suppléant

«Ecouter la population, s’est s’imprégner des vrais problèmes de la société !!Sic !)

(PS : Les commentaires des photos, sont personnels, je tiens à m’excuser, s’ils étaient cautions à quelconques situations conflictuelles, tel n’étant pas le but recherché !!) franck

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08.10.06

Permalien 09:03:04, par ps3reunion Email , 476 mots, 7 vues   French (FR)
Catégories: ps3reunion

Numéro 1

Le principe du blog ayant été accepté par le conseil d'administration, ce premier numéro a le mérite d'être, avec toutes les imperfections qu'il comporte .
J'espére de tout coeur qu'il saura jouer le rôle utile que l'on attend de lui , c'est à dire celui d'être le lien permanent entre les adhérents , les symphatisants et autres. Faîtes le vivre, en y apportant vos critiques (positives), vos suggestions et surtout vos idées qui feront de notre section , une section performante avec son identité propre.
en vous remerçiant pour votre lecture , à bientôt
franck

SECTION SOCIALISTE DE SAINT PAUL Saint-Paul, le 23 Septembre 2006
52,Impasse du Temple Ganesha
97435 Saint-Gilles-Les-Hauts
TEL: 0692.85.22.64




COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE
DU 23 SEPTEMBRE

Candidat élu Secrétaire de section : Jean Marie LASSON

La Commission Administrative est composée de :

Un secrétaire de section : Jean Marie LASSON

Cinq secrétaires-adjoints :

Frédéric THAO-THION (canton 1 – Saint-Paul ville, Etang Saint-Paul)
Jean François CUVELIER (canton 2 - Savahnna, Plaine, Bois De Nèfle)
Jean max REVEL (canton 3 – Bellemène, Guillaume, Plateau Cailloux)
Nathalie CRESCENCE (canton 4 – Saline les Hauts, Tan Rouge,Hermitage-Les-Hauts)
Sully LASSON (canton 5 – Saint-Gilles-Les-Hauts,Saint-Gilles-Les-Bains, Hermitage et Saline-Les-Bains, Villèle)

Un Trésorier : Laurence LOUGNON
Un Trésorier-adjoint : Marie Lourde BALEYA
Un Délégué à la formation : Bertrand ROUSSEL
Un Délégué à la jeunesse : Jean Max LASSON
Un Délégué à la femme : Jocelyne REFESSE
Un Comité De Rédaction : Aimé LEBON
Bertrand ROUSSEL
Fabienne LASSON
Franck FAUVEL

- Il a été décidé que la Commission Administrative se réunira deux fois par mois et la section six fois par an.
- Les secrétaires-adjoints auront pour responsabilité la création et l'animation des sous-sections de chaque canton de la commune de Saint-Paul (campagne d'adhésion, réunion...) et pour mission de faire remonter les informations en Commission Administrative.
- Le secrétaire de section a pour responsabilité la gestion et la coordination de l'ensemble de la section et la mission de faire remonter les informations en conseil fédéral.
– Les délégués auront la responsabilité de gérer et d'organiser leurs délégations respectives directement avec les secrétaires fédéraux et d' informer la Commission Administrative de toutes les actions menées afin que l'ensemble de la section y participe.
– Le comité de rédaction aura pour mission la création et la rédaction de différents supports de communication (journaux, internet, etc...) en liaison avec la commission administrative.
Les personnes intéressées par de nouvelles délégations (culture, développement durable, environnement, ect...) doivent faire acte de candidature auprès de la Commission Administrative.

Le Secrétaire de la Section
Jean Marie LASSON

Madame Aline TAMON et Mr R. LALLEMAND Candidate et suppléant pour la deuxième circonscription et Mr Jean Marie LASSON nouveau secrétaire de la section .



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26.09.06

Permalien 14:42:23, par ps3reunion Email , 118 mots, 15 vues   French (FR)
Catégories: ps3reunion

Numéro Zéro

N° zéro
Cet article est juste un essai ayant comme objectif la mise en place d'un blog permettant aux militants et aux sympathisants de la 3° circonscription d'utiliser un outil dont le rôle est d'être la courroie de transmission d'idées neuves et positives .
Il sera proposé au conseil d'administration et devra avoir l'aval de la majorité des symphatisants concernés.
En espérant que par le biais de ce blog , toutes les idées , les expréssions, les projets afférants au courant de pensée seront proposées, analysées et discutées avec un esprit allant vers le bon sens, celui d'une société humaine et juste .

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Parti socialiste section de saint-Paul
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